La Bourse de Tokyo a fini en nouvelle baisse mercredi, victime d’incertitudes concernant les négociations commerciales sino-américaines et dans un contexte de craintes relatives à l’économie chinoise conjuguées à un léger regain du yen.

A l’issue des échanges, l’indice Nikkei des 225 valeurs vedettes a cédé 0,60% (-129,47 points) à 21.596,81 points, et l’indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a reculé de 0,25% (-3,98 points) à 1.615,25 points.

Les valeurs à Tokyo avaient ouvert en recul et «le sentiment négatif s’est prolongé toute la journée», notamment dans le sillage d’un Wall Street morne, a déclaré à l’AFP Hikaru Sato, analyste technique senior de Daiwa Securities.

«Les investisseurs se sont abstenus d’échanger activement en continuant à suivre les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine ainsi que les nouveaux développements sur Brexit «, a-t-il poursuivi.

Mardi, le ministre chinois du Commerce, Zhong Shan, évoquant les récentes négociations organisées à Washington, a déclaré qu’elles avaient été «très difficiles et très éprouvantes» et qu’il restait encore «beaucoup à faire».

Quant au Brexit, les négociateurs britanniques sont retournés à Bruxelles mardi «déterminés à boucler un accord» pour sortir de l’impasse à moins d’un mois de la date officielle du divorce avec l’Union européenne. Aucune annonce sur le résultat de ces discussions n’a été faite.

Du côté des changes, le dollar refluait à 111,81 yens, contre 111,89 yens mardi au moment de la fermeture de la place tokyoïte, tandis que l’euro descendait à 126,31 yens, contre 126,76 yens, ce qui n’incite pas à acheter les actions de groupes exportateurs japonais.

Côté valeurs, le géant de l’électronique Panasonic a perdu 0,83% à 1.012 yens et le constructeur Nissan a reculé de 0,20% à 938,2 yens. Les titres liés à la Chine sont restées sous pression, Komatsu ayant chuté de 1,49% à 2.728,5 yens et Rohm de 0,14% à 7.130 yens. Le groupe d’habillement Fast Retailing (Uniqlo) a reculé de 2,51% à 53.110 yens.