Le pétrole stoppe son avancée en Asie

AWP

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Le WTI abandonne 23 cents à 67,96 dollars et le Brent 25 cents à 74,49 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le pétrole repartait légèrement à la baisse vendredi en Asie, alors que les marchés sont toujours dans l’attente d’une décision américaine sur un éventuel rétablissement de sanctions contre l’Iran.

Vers 04H30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), la référence américaine du brut, pour livraison en juin, cédait 23 cents à 67,96 dollars, tandis que le baril de Brent, référence européenne, également pour juin reculait de 25 cents à 74,49 dollars.

Le président américain Donald Trump doit annoncer d’ici le 12 mai s’il désavoue l’accord international signé en 2015 sur le programme nucléaire iranien, qui avait abouti à la levée de sanctions commerciales envers ce pays.

Fruit d’âpres négociations entre Téhéran et le groupe 5+1 (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie), il est qualifié de «ridicule» par Donald Trump.

De nouvelles sanctions pourraient pénaliser les exportations de brut en provenance de Téhéran, un des plus grands producteurs de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep), contribuant à réduire l’offre mondiale de brut et donc à alimenter une hausse des cours.

«Le président Trump tient fermement à ses promesses de campagne, et (le rejet de) l’accord iranien était l’une d’entre elles», a rappelé Greg McKenna, responsable du marché chez AxiTrader.

Le président français Emmanuel Macron s’est dit jeudi pessimiste sur les chances de sauver le texte actuel, à l’issue d’une visite officielle aux Etats-Unis, où il a évoqué la proposition de négocier un texte complémentaire, plus à même de satisfaire Washington.

Une proposition immédiatement rejetée par la Russie et l’Iran et qui a suscité un certain scepticisme en Europe. La chancelière allemande Angela Merkel est attendue vendredi à Washington pour une ultime tentative européenne de convaincre M. Trump de sauvegarder l’accord aux termes duquel Téhéran a accepté de geler son programme nucléaire jusqu’en 2025.

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