Le pétrole remonte en Asie

AWP

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Le WTI gagnait dix cents à 61,14 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le Brent gagnait 11 cents, à 70,34 dollars.

Les cours du pétrole étaient en légère hausse, mardi en Asie, mais les gains demeuraient limités en raison des inquiétudes d’une dégradation plus forte encore du contentieux commercial sino-américain.

Vers 03H25 GMT, le baril de «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en juin, gagnait dix cents à 61,14 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne, pour juillet, gagnait 11 cents, à 70,34 dollars.

La Chine a annoncé lundi qu’elle allait augmenter ses droits de douane sur des produits américains représentant 60 milliards de dollars d’importations annuelles, en représailles à des mesures similaires de Donald Trump décidées quelques jours plus tôt.

Ce conflit entre les deux premières économies mondiales fait craindre un coup de frein de la croissance mondiale et donc de la demande en pétrole, d’où le recul des cours, bien que celui-ci a été bien moins important que la baisse observée sur les indices boursiers à Wall Street lundi.

Le baril de Brent de la mer du Nord a fini lundi en baisse de 39 cents par rapport à la clôture de vendredi. A New York, le baril de WTI a lâché lundi 62 cents.

«Les marchés sont de plus en plus nerveux face au risque de guerre commerciale totale entre les deux plus grandes économies du globe et le risque d’un affaiblissement de la demande mondiale en brut», a déclaré Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures à Singapour.

A contrario, un regain de tension dans le Golfe après la dénonciation par Ryad et Abou Dhabi d’»actes de sabotage» contre des navires transporteurs d’or noir, et le risque de perturbations de l’offre tendent à tirer les prix vers le haut.

«Les perturbations du côté de l’offre et les tensions latentes entre les Etats-Unis et l’Iran ont cependant soutenu les prix», observe ainsi M. Lu.

«Les tensions iraniennes et la possible escalade des hostilités au Moyen Orient pourraient ralentir le repli du pétrole», a déclaré de son côté Jeffrey Halley, analyste chez Oanda.

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