Le pétrole rebondit en Asie

AWP

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Le WTI février, progressait de 58 cents à 51,09 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le Brent gagnait 70 cents à 59,69 dollars.

Les cours du pétrole étaient orientés à la hausse, mardi en Asie, en raison d’achats à bon compte après le net repli enregistré lundi, qui était notamment dû à des données décevantes sur les exportations chinoises.

Vers 03H30 GMT, le baril de «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en février, progressait de 58 cents à 51,09 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en mars, gagnait 70 cents à 59,69 dollars.

Le Brent de la mer du Nord avait cédé 1,49 dollar lundi sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le WTI avait dans le même temps perdu 1,08 dollar.

Les cours avaient été affectés par l’annonce d’une importante baisse, de 16%, de l’excédent commercial de la Chine en 2018, qui alimente les craintes d’un ralentissement économique en Chine et à travers le monde, qui se traduirait par un recul de la demande en brut.

«Les prix de l’énergie ont perdu plus de 2% lundi en raison de chiffres décevants de Chine qui ont pesé sur les perspectives de la demande énergétique», a déclaré Alfonso Esparza, de OANDA.

«L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et plusieurs grands producteurs ont décidé de réduire la production pour stabiliser les prix, mais l’autre partie de l’équation fait baisser les prix», a-t-il ajouté dans une note, en référence au fait que la demande est pénalisée par le ralentissement économique.

Les investisseurs commencent en outre à douter de ce que la Chine et les Etats-Unis parviennent à régler leur contentieux commercial et à éviter la contagion aux autres économies.

Donald Trump et Xi Jinping se sont donné jusqu’à début mars pour tenter de régler leurs différends par la négociation, avant l’entrée en vigueur de nouveaux droits de douane punitifs aux États-Unis sur les produits chinois.

«Les investisseurs ne sont pas convaincus. Le 2 mars est la date butoir pour un accord commercial sino-américain, mais au vu des dégâts que les restrictions commerciales ont eu sur les perspectives de la croissance mondiale, il faudra un accord très important pour réparer les dégâts», a estimé M. Esparza.

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