Le pétrole partagé devant l’hypothétique retour sur le marché de l’Iran

AWP

1 minute de lecture

Vers 11h40, le Brent gagnait 0,09% par rapport à la veille, à 84,40 dollars. À New York, le WTI perdait 0,02% à 82,79 dollars.

Les cours du pétrole étaient stables vendredi mais cédaient du terrain sur la semaine, les investisseurs essayant d’évaluer l’impact pour le marché d’une reprise des discussions sur le nucléaire iranien.

Vers 09h40 GMT (11h40 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c’est le dernier jour de cotation, gagnait 0,09% par rapport à la clôture de la veille, à 84,40 dollars.

À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le même mois perdait 0,02% à 82,79 dollars.

Le Brent et le WTI sont en passe de mettre fin à une série impressionnante de respectivement sept et neuf hausses hebdomadaires.

Le «principal catalyseur» de ce mouvement à la baisse cette semaine «semble être l’annonce (mercredi) de la reprise des négociations sur le nucléaire iranien», expliquent les analystes d’ING.

Suspendues depuis juin, ces négociations ont pour objectif de sauver l’accord conclu en 2015 censé empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire.

Si elles venaient à aboutir, un volume important d’or noir sous embargo depuis le retrait des Etats-Unis de l’accord en 2018 pourrait revenir sur le marché.

L’an dernier, la République islamique produisait moins de 2 millions de barils par jour, selon des données compilées par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), deux fois moins qu’en 2017.

Le secrétaire général de l’Opep Mohammed Barkindo a par ailleurs souligné jeudi «la nécessité de rester prudent et attentif à une situation de marché en constante évolution» à l’occasion d’une réunion technique de l’Opep+ (le cartel et dix alliés), rapporte l’Organisation sur son site.

Ce comité technique conjoint (JTC) vient en amont du prochain sommet ministériel jeudi prochain.

A son issue, l’Opep+ «devrait s’en tenir à son approche graduelle d’augmentation de la production, favorable au resserrement du marché pétrolier» tant la demande est forte, explique à l’AFP Han Tan, de Exinity.

Les investisseurs surveillaient également les foyers de Covid-19, susceptibles d’entrainer de nouvelles mesures de restrictions de déplacement des biens et des personnes, comme en Chine et en Russie, et de limiter ainsi la consommation d’or noir.

A lire aussi...