Le pétrole en retrait sous l’effet de prises de bénéfices

AWP

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Le Brent valait 58,25 dollars vers 11h05 à Londres, en baisse de 1,79% par rapport à jeudi. A New York, le WTI perdait 1,60%, à 53,05 dollars.

Les prix du pétrole étaient en baisse vendredi, les investisseurs empochant leurs gains après une dizaine de jours de convalescence pour les cours du brut.

Vers 10h05 GMT (11h05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 58,25 dollars à Londres, en baisse de 1,79% par rapport à la clôture de jeudi.

A New York, le baril américain de WTI pour avril, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, perdait 1,60%, à 53,05 dollars.

Les deux indices de référence européen et américain restent positifs sur la semaine, de l’ordre de 1,5%, et ont respectivement gagné aux alentours de 10% et 8% depuis une reprise amorcée le 10 février.

Jeudi, le Brent a touché sans le dépasser le seuil symbolique des 60 dollars le baril, un niveau qu’il n’avait plus atteint depuis le 29 janvier.

Les cours du pétrole «marquent une pause» vendredi sous l’effet de prises de bénéfices, estime Craig Erlam, de Oanda.

La «tendance haussière» tirée ces derniers temps par un ralentissement de la propagation de l’épidémie de coronavirus en Chine «est arrivée à sa fin», a-t-il ajouté.

L’apparition de nouveaux cas de contamination au coronavirus en Corée du Sud, en Iran, ainsi que dans des hôpitaux et prisons chinoises, a par ailleurs relancé vendredi les inquiétudes sur la propagation d’une épidémie qui a déjà fait plus de 2.200 morts.

Par ailleurs, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se retrouvent dans deux semaines à Vienne pour s’accorder sur les mesures à même de soutenir les prix de l’or noir, affectés notamment par les inquiétudes autour de la demande chinoise.

«L’Opep+ (membres de l’Opep et leurs dix partenaires, ndlr) doit aborder deux questions principales. D’une part la prolongation des coupes au-delà du premier trimestre, d’autre part des coupes supplémentaires pour contrer le ralentissement de la demande lié à l’épidémie de coronavirus», a expliqué Harry Tchilinguirian, de BNP.

Les marchés ont également accueillis sans grand mouvement jeudi la publication hebdomadaire par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) des stocks de brut aux Etats-Unis, un jour plus tard que d’habitude en raison du lundi férié aux Etats-Unis.

Lors de la semaine achevée le 14 février, les réserves commerciales de brut ont progressé de 400.000 barils, une hausse inférieure aux attentes des analystes.

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