Le pétrole dans le rouge, inquiétudes sur la demande chinoise

AWP

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Le Brent valait 62,37 dollars vers 11h35 à Londres, en baisse de 1,33% par rapport à mercredi. Le WTI lâchait 1,57% à 55,85 dollars.

Les prix du pétrole baissaient jeudi en cours d’échanges européens, dans un climat morose lié à la propagation rapide du nouveau coronavirus qui pourrait affecter la demande en Chine et avant la publication des stocks américains par l’EIA.

Vers 10h35 GMT (11h35 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 62,37 dollars à Londres, en baisse de 1,33% par rapport à la clôture de mercredi.

A New York, le baril américain de WTI pour la même échéance, lâchait 1,57% à 55,85 dollars.

La veille, les deux indices de référence européen et américain ont respectivement perdu 2,1% et 2,8%, une chute «qui se poursuit jeudi», ont constaté Warren Patterson et Wenyu Yao, de ING.

L’épidémie «pourrait amener à une réduction des importations chinoises», a estimé Jasper Lawler, de LCG, une baisse de la demande qui fait pression sur les prix.

La rapidité de contagion par le virus est telle que la Chine a décidé de suspendre les transports ferroviaire et aérien jeudi au départ de la métropole de Wuhan (centre du pays), l’épicentre du nouveau virus, afin d’endiguer l’épidémie qui a déjà contaminé plus de 500 personnes et fait 17 morts, selon des chiffres publiés mercredi soir.

Les investisseurs attendent par ailleurs la publication jeudi, un jour plus tard qu’habituellement en raison d’un jour férié aux Etats-Unis lundi, du rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA).

Mercredi, la fédération du secteur pétrolier aux Etats-Unis API a fait état «d’une hausse de 1,57 million de barils des stocks de brut, soit un peu plus que ce que le marché attendait», ont rapporté les analystes de ING.

Les stocks de pétrole brut de l’EIA, dont les chiffres sont considérés comme plus fiables, sont attendus en hausse de 800.000 barils pour la semaine achevée le 17 janvier, selon la médiane d’un consensus établi par l’agence Bloomberg. Ceux d’essence et de produits distillés sont également attendus en hausse, respectivement de 2,8 millions et 2,25 millions de barils.

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