Wall-Street fait une pause dans de faibles volumes d’échanges. Au lendemain du discours de Donald Trump sur l’Etat de la Nation, les investisseurs s’interrogent sur les risques d’un nouveau «shutdown» après le 15 février. Le dollar poursuit son ascension, le dollar index DXY à 96,45, après l’annonce d’une réduction plus importante que prévu du déficit commercial des Etats-Unis en novembre. Les résultats de sociétés continuent de tomber. L’indice S&P500 (SPX) vient regarder sa moyenne mobile à 200 jours dans les yeux en séance (2738 points contre 2741 à la 200 jours) et se replie à 2731,61 à la cloche. La volatilité recule encore, l’indice VIX à 15,38, le rendement de l’emprunt US à 10ans revient à 2,68% et le pétrole est stable, à 53,50 dollars le baril de WTI Light Crude. L’or recule à 1304 dollars par once, pénalisé par la force du dollar et le sentiment général, qui s’est amélioré. C’est le premier jour de baisse du SPX en 6 séances, on n’en prendra pas ombrage d’autant plus que le recul est timide. Le secteur des semi-conducteurs se porte comme un charme, l’indice SOX en hausse de 2,5%. Notons les bons résultats de General Motors qui supportent le secteur auto.

Ce matin en Asie, l’indice japonais Nikkei rend 0,6% avec un dollar yen qui traite à 110. En Europe, les marchés ouvrent en léger repli, dans une belle harmonie en termes de secteurs, ce qui indique plutôt que des prises de bénéfices sont en cours. Zurich bat les attentes mais annonce un dividende inférieur aux estimations, l’action traite autour de l’équilibre. AMS est surprenante, elle est repassée hier au-dessus de son niveau d’avant les résultats du 5 février, jour où elle avait lourdement chuté, la compagnie émettant un avertissement sur bénéfices futurs et suspendant son dividende. Ce matin  notre analyste réduit son objectif de cours de 52 à 46 francs mais conserve sa recommandation d’achat, l’action traite en hausse de 0,8%. Total bat les attentes des analystes et relève son dividende, le titre recule de 0,3%.

Aujourd’hui nous suivrons les résultats de sociétés, la décision de la Banque d’Angleterre, les prévisions économiques de la commission européenne et les demandes hebdomadaires d’allocations chômage aux Etats-Unis.