L’optimisme revient sur les marchés européens avec les résultats d’entreprises

AWP

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Londres (+0,26%) a battu en début de séance son record absolu de points qui tenait depuis plus d’un an et a terminé au plus haut en clôture pour le deuxième jour consécutif. Paris a pris 0,81%, Francfort 1,55%, sa deuxième meilleure séance de 2024, et Milan 1,90%.

Les marchés mondiaux se parent de vert mardi, s’éloignant des tensions sur les taux et la géopolitique de la semaine passée grâce à des indicateurs bien reçus et des résultats d’entreprises globalement de bonne facture.

En Europe, Londres (+0,26%) a battu en début de séance son record absolu de points qui tenait depuis plus d’un an et a terminé au plus haut en clôture pour le deuxième jour consécutif.

Paris a gagné 0,81%, Francfort 1,55%, sa deuxième meilleure séance de 2024, et Milan 1,90%. A Zurich, le SMI a avancé de 1,25%.

Les indices ont été notamment portés par le plus haut niveau en onze mois dans la zone euro atteint par l’indicateur PMI Flash, qui mesurent l’activité économique en avril.

«Les résultats indiquent une accélération modérée de l’activité économique au début du deuxième trimestre», estiment les économistes d’Unicredit.

A Wall Street, l’humeur était similaire: le Dow Jones prenait 0,49%, le S&P 500 1,01% et le Nasdaq 1,42% vers 15H50 GMT.

Le même indice pour les Etats-Unis a été moins bon qu’attendu mais, là aussi, les investisseurs ont accueilli la nouvelle avec le sourire. Ils espèrent que le ralentissement de l’activité incitera la Banque centrale américaine à être plus souple, et à davantage baisser ses taux d’intérêt dans l’année.

Les investisseurs, qui début 2024 envisageaient au moins trois ou quatre baisses, n’en voient désormais plus qu’une, ce qui a entraîné la semaine passée une forte remontée des taux et une baisse des valorisations en particulier du secteur technologique.

Mardi, les taux d’intérêt de l’Etat fédéral américain sur le marché obligataire ont nettement reculé après la publication de l’indicateur: l’emprunt à 10 ans est passé de 4,65% à 4,58% vers 15H35 GMT.

Les investisseurs vont faire face à une avalanche de résultats dans les séances à venir. Près du quart du S&P 500 et la moitié du CAC 40 sont attendus au cours de la semaine.

Spotify, tube à Wall Street

A New York, le géant suédois du streaming Spotify s’envolait de 14,38% après avoir annoncé un bénéfice d’exploitation de 168 millions d’euros, contre une perte l’année passée.

Ailleurs à la cote, le groupe de messagerie et de livraison de colis UPS gagnait 2,04%, après des résultats en baisse au premier trimestre, mais conforme aux attentes des analystes.

Le constructeur automobile General Motors a lui aussi relevé ses prévisions pour l’ensemble de l’année et gagnait 4,24%. Le groupe de produits d’hygiène Kimberly-Clark prenait 4,97% pour les mêmes raisons.

Des succès aussi en Europe

Associated British Foods (ABF), maison mère de la chaîne de vêtements à bas prix Primark, s’est envolé de près de 9% à Londres après avoir annoncé un bénéfice en forte hausse pour son premier semestre décalé. L’action est au plus haut depuis l’été 2018.

Le géant des progiciels SAP (+5,21%), première capitalisation de l’indice vedette allemand DAX, a augmenté son chiffre d’affaires de 8% de janvier à mars, à un peu plus de huit milliards d’euros, grâce à l’activité cloud.

Le géant pharmaceutique suisse Novartis (+1,87% à Zurich) a publié un bénéfice net en hausse de 14% au premier trimestre, à près de 3,7 milliards de dollars (3,4 milliards d’euros).

Le pétrole avance

Vers 15H35 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, valait 87,70 dollars (+0,80%).

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, valait 82,64 dollars (+0,90%).

L’euro était en hausse de 0,43% à 1,0702 dollar.

Le bitcoin gagnait 0,11% à 66'610 dollars.

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