Frets maritimes: frets secs et pétroliers dans le flou

AWP

1 minute de lecture

Le Baltic Dry Index va fini vendredi dernier à 690 points, contre 730 points une semaine auparavant.

Les prix des transports de matières premières sèches et les taux des pétroliers ont évolué dans des directions différentes la semaine dernière selon le type de produit transporté.

Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur 20 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.) a fini vendredi à 690 points, contre 730 points une semaine auparavant.

Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires «Capesize», forcés par leur taille imposante de naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 251 points, contre 520 points une semaine auparavant.

Avec des pertes sévères sur la semaine qui ont fait retomber l’indice proche de ses plus bas en près de trois ans, «l’espoir que le rebond de la semaine dernière ne se poursuive a été douché», ont commenté les analystes du Baltic Briefing, site d’information du Baltic Exchange.

Selon eux, les tempêtes au large de l’Australie ont conduit à la fermeture de plusieurs ports, ajoutant au marasme du marché alors que la croissance mondiale est sous pression.

Mais le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie «Panamax» a terminé en hausse vendredi à 1.027 points, à son plus haut depuis deux mois, contre 883 points une semaine auparavant.

«Le nombre de navires disponibles diminue à vue d’oeil» sur le côte Est de l’Amérique du Sud, et les affréteurs ont dû augmenter leurs offres pour obtenir des transporteurs pour leurs cargaisons, ont expliqué les analystes du Baltic Briefing.

Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fioul de chauffage, etc.), a terminé à 669 points vendredi, à son plus haut depuis deux mois, contre 606 points sept jours auparavant.

«Les réserves américaines d’essence ont diminué sur les cinq dernières semaines, et l’été, saison de la conduite, approche», donc les transporteurs de produits raffinés multiplient les échanges vers les Etats-Unis, ont commenté les analystes de Eastport.

L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fioul lourd, a fini vendredi à 695 points, à son plus bas depuis dix mois, contre 735 points la semaine précédente.

A lire aussi...