Le taux d’emprunt de l’Italie a poursuivi jeudi sa détente de la veille, dans un marché obligataire par ailleurs assez calme, les investisseurs limitant les positionnements trop marqués.

«Les rééquilibrages de fin de mois étant terminés» et la journée étant fériée dans plusieurs pays européenne, la séance a été «plus calme», ont souligné dans une note les analystes de la Société Générale.

L’agenda comptait néanmoins plusieurs rendez-vous, à commencer par la réunion de la Banque d’Angleterre, ou des statistiques américaines, à la veille du rapport mensuel sur l’emploi aux États-Unis, ont-ils complété.

La Banque d’Angleterre (BoE) a annoncé avoir maintenu à l’unanimité son taux directeur à 0,75% à l’issue de sa réunion de politique monétaire, et a par ailleurs légèrement abaissé ses prévisions de croissance pour le Royaume-Uni pour 2018.

Du côté des indicateurs, la productivité aux États-Unis a ralenti au troisième trimestre, les demandes hebdomadaires d’allocations chômage ont légèrement baissé, les dépenses de construction pour septembre sont restées inchangées et l’indice d’activité manufacturière (ISM) pour octobre a ralenti plus qu’attendu.

Dans ce contexte, l’Italie a regagné encore un peu de terrain après avoir connu mardi une séance difficile avec la publication de chiffres de croissance au troisième trimestre jugés décevants.

A 18H00 (16H00 GMT), le taux d’emprunt à 10 ans de l’Italie se détendait à 3,380% contre 3,427%, mercredi à la clôture du marché obligataire.

Celui de l’Allemagne a pour sa part légèrement progressé à 0,399% contre 0,385%, tout comme la France à 0,759% contre 0,751% et celui de l’Espagne à 1,568% contre 1,548%.

En dehors de la zone euro, le taux d’emprunt britannique à dix ans s’est tendu légèrement à 1,455% contre 1,437%.

A la clôture des marchés européens, le taux d’emprunt à 10 ans des États-Unis baissait un peu, à 3,136%, contre 3,144% mercredi, à l’instar de celui à 30 ans à 3,377%, contre 3,391%. Celui à deux ans évoluait à 2,849%, contre 2,851%.