Les Suisses aiment leur foyer

Communiqué, alaCasa.ch & Helvetia & Money Park

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Le degré de satisfaction des propriétaires atteint des records, selon l’étude sur le logement idéal réalisée par MoneyPark en collaboration avec alaCasa.ch et Helvetia Assurances.

La moitié des Suisses prévoient d’acquérir un bien immobilier. La majorité rêve d’une maison individuelle en milieu rural, au calme et avec vue sur la campagne. C’est ce qui ressort de l’étude sur le logement idéal réalisée chaque année par MoneyPark en collaboration avec alaCasa.ch et Helvetia Assurances. De nouveau en forte hausse par rapport à l’année dernière, le degré de satisfaction des propriétaires quant à leur logement atteint des records. Une personne sur trois prévoit toutefois de vendre son bien après son départ à la retraite.

L’étude sur le logement idéal 2020 confirme nettement l’attrait pour la campagne : près de la moitié de la population suisse (45%) souhaite vivre en milieu rural. Il sera intéressant de voir si, en raison de la crise du coronavirus, cette tendance se reflète dans les chiffres de l’année prochaine. La grande majorité des sondé-e-s rêve d’une maison individuelle indépendante (54%), de préférence au calme, bien desservie par les transports publics et dans un cadre verdoyant. Ce type de logement a tout particulièrement les faveurs des jeunes et des locataires. La réalité montre toutefois que ce rêve n’est pas à la portée de tous en raison du budget limité (67%), de l’offre insuffisante (24%) ou de la situation familiale actuelle (14%). Résultat: pas moins de 40% des sondé-e-s se contentent, faute de mieux, d’un appartement ou d’une maison mitoyenne.

Deux tiers des locataires se rêvent propriétaires – Les propriétaires très satisfaits

La moitié des Suisse-sse-s prévoient d’acquérir un bien immobilier. Ce souhait est particulièrement présent chez les locataires (66%), mais un-e propriétaire sur trois prévoit également d’acheter un bien supplémentaire. Ces affirmations ont toutefois perdu de leur importance du fait de la crise du coronavirus, car entre-temps les soucis liés au travail et à la sécurité financière ont relégué au second plan le rêve de devenir propriétaire, notamment chez les ménages à faibles et moyens revenus. Ce désir de propriété s’explique essentiellement par les coûts de logement moins élevés (47 %), la liberté d’aménagement (39%) et le besoin de garantie à un âge avancé (38%).

Les propriétaires affichent un taux de satisfaction extrêmement élevé de 98%, 28% d’entre eux étant satisfaits et 70% même très satisfaits de leurs conditions de logement actuelles. Chez les locataires également, la satisfaction atteint un niveau important à 90%, dont 38% de personnes très satisfaites. De plus, les personnes qui vivent à la campagne sont plus satisfaites de leur habitat que les citadins et leur satisfaction quant au choix de leur logement a tendance à augmenter avec l’âge.

La propriété du logement allège le budget du ménage

«Depuis de nombreuses années, les propriétaires bénéficient de taux hypothécaires en baisse et de prix immobiliers en hausse. La propriété devrait donc représenter un placement lucratif pour beaucoup d’entre eux. Autant d’aspects que tout propriétaire a sans doute en tête face à la question de la satisfaction. Et la crise de coronavirus ne changera pas fondamentalement cette situation à long terme», explique Stefan Heitmann, CEO et fondateur de MoneyPark. On voit une fois encore que la propriété du logement est source de grosses économies par rapport à la location. Près des trois quarts des propriétaires dépensent moins de 20% des revenus bruts de leur ménage pour se loger.

Les plates-formes de locataires et les services d’artisans sont recherchés

Les services d’artisans suscitent la plus grande adhésion, avec 65%, suivies de près par une application ou une plate-forme de locataires (64%). Les services en cas d’absence parviennent à convaincre 56% des sondés, mais il en va autrement des prestations de blanchisserie puisque 72% préfèrent laver leur linge eux-mêmes. «Le mot-clé, c’est «habitat plus». De plus en plus de locataires veulent simplement des services à la carte pour leur faciliter le quotidien», explique André Keller, CIO d’Helvetia Assurances.

La patience est de mise, surtout en ville

Sur l’ensemble du pays, une personne sur cinq seulement trouve le bien qu’elle recherche en trois mois, tandis que 39% cherchent pendant plus d’un an, et 12% pendant plus de trois ans. Les écarts sont importants suivant les régions. A Zurich, près de la moitié des acquéreurs cherchent entre un et trois ans. Ils sont nettement moins nombreux à être dans ce cas dans la région lémanique (15%) ou en Suisse romande en général (13%). Une personne sur quatre ne cherche pas de bien immobilier, mais l’obtient par héritage (14%) ou transaction hors marché (9%).

La vague verte atteint également le logement

Le thème du développement durable est important voire très important pour 90% des sondés. Les rénovations énergétiques ont le vent en poupe: plus de la moitié des propriétaires ont déjà mis en oeuvre des mesures énergétiques (36%) ou prévoient de le faire (20%). Les projets plébiscités sont l’optimisation du chauffage (41%) ainsi que la production d’électricité à l’aide de panneaux photovoltaïques (39%). S’agissant du débat politique à venir au sujet de la nouvelle loi sur le CO2, partisans et opposants sont à l’équilibre avec 35% de chaque côté. Un quart des sondés indique ne pas dépendre d’énergies fossiles pour se chauffer.

Les acheteurs demandent conseil à leur entourage, les vendeurs aux spécialistes expérimentés

Lorsqu’il s’agit d’acquérir un bien, les Suisse-sse-s demandent volontiers conseil à leur entourage personnel. Pour cela, ils/elles se tournent principalement vers leur famille (41%), leurs amis ou connaissances (39%). Une personne sur cinq fait appel à un agent immobilier (22%). Les agents immobiliers interviennent nettement plus souvent pour vendre que pour acheter. «Les propriétaires se tournent volontiers vers des spécialistes expérimentés pour vendre leur maison individuelle ou leur appartement en propriété – un choix rationnel au vu des montants qui sont en jeu. En matière de vente immobilière, même les petites erreurs peuvent coûter cher!», explique Roman H. Bolliger, CEO d’alaCasa.ch. Pour un tiers des sondé-e-s, le recours à un professionnel est probable lors d’une vente. Par ailleurs, 30% s’adressent à un intermédiaire après avoir essayé de vendre eux-mêmes leur bien.

Le vieillissement, facteur de changement de logement

Plus d’un-e propriétaire sur trois (36%) prévoit de vendre son bien immobilier une fois à la retraite. Ils/elles envisagent l’achat d’un bien plus petit, le passage à la location ou à un appartement offrant des services pour les seniors, voire l’achat d’un bien à l’étranger.

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