Le risque de bulle immobilière a augmenté dans la zone euro

AWP

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En Suisse, des déséquilibres importants sont apparus à Zurich tandis que le marché immobilier genevois est resté très prisé.

La faiblesse des taux d’intérêt a favorisé le risque de surchauffe immobilière dans la zone euro sur les quatre derniers semestres. En Suisse, des déséquilibres importants sont apparus à Zurich tandis que le marché immobilier genevois est resté très prisé, a indiqué lundi la banque UBS.

La demande d’immobilier résidentiel dans la grande région de Zurich a été portée par les taux d’intérêts négatifs. «Le marché est clairement surévalué», selon les commentateurs de l’indice de bulle immobilière (UBS Global Real Estate Bubble Index 2019). En comparaison, Zurich affiche le plus bas rendement locatif de toutes les villes figurant dans l’étude, ont-ils ajouté.

Zurich a maintenant dépassé Genève en termes de prix et d’évaluation. La ville du bout du lac connait une pénurie importante de logements. Les prix ne devraient pas baisser à moyen terme, du fait de l’attraction de son statut international et d’une forte correction de près de 10% entre 2013 et 2016, ont noté les experts.

Munich est le marché immobilier le plus surévalué au monde, selon l’étude d’UBS. Alors que Londres n’est plus à risque de bulle immobilière pour la première fois en quatre ans, les places financières de Paris et Francfort le sont désormais.

«Dans de nombreuses villes, la plupart des ménages ne disposent tout simplement pas du capital nécessaire pour satisfaire aux critères de financement des banques», a déclaré Claudio Saputelli, responsable des biens immobiliers auprès d’UBS Global Wealth Management. C’est un facteur de risque affectant la valeur des biens immobiliers dans les centres urbains.

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