UBS mise sur la blockchain pour réduire ses coûts de négoce

AWP

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«Les champs d’application de la blockchain et de la technologie des registres distribués se révèlent toujours intéressants», a estimé Beat Bannwart.

UBS cherche des moyens de réduire ses coûts via la blockchain. A cet égard, les opérations internationales de négoce se prêteraient bien à l’utilisation de cette technologie, a estimé Beat Bannwart, responsable de l’innovation stratégique et du développement du marché de la clientèle entreprises auprès de la grande banque.

«Les champs d’application de la blockchain et de la technologie des registres distribués se révèlent toujours intéressants lorsque plusieurs parties travaillent avec les mêmes données, et que le tout occasionne beaucoup de paperasse et de pertes de temps», a dit M. Bannwart lors d’un forum sur la blockchain et les services financiers organisé par le journal Finanz und Wirtschaft mardi à Rüschlikon.

Le négoce international est un bon cas de figure pour lequel un registre numérique et décentralisé comme la blockchain permettrait de diminuer les coûts «de façon massive». A cet effet, UBS a du reste présenté il y a un an et demi un premier projet lié à la chaîne de blocs, avec sa plateforme Batavia.

Entre-temps, ce projet, développé avec IBM, a été remodelé sous le nom de «we.trade». Plusieurs banques s’y sont greffées. Le but est de simplifier certaines transactions internationales, dans un univers encore peu numérisé. «Ces opérations sont très chronophages et coûteuses, car elles se font de partie à partie, pas à pas», a expliqué M. Bannwart.

Pour ce genre de cas, la blockchain peut changer toute la donne et rendre complètement obsolètes les modèles utilisés jusqu’à présent, en réduisant les coûts de l’ordre de 90%.

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