Scandale PPI: LBG met de côté jusqu’à 2 milliards de livres

AWP

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En conséquence, la banque britannique Lloyds Banking Group a décidé de suspendre son programme de rachat d’actions qui devait s’élever à 1,75 milliard de livres.

La banque britannique Lloyds Banking Group (LBG) va devoir mettre de côté jusqu’à près de 2 milliards de livres de plus pour faire face au coût du scandale des assurances-crédit PPI au Royaume-Uni.

Le groupe a annoncé dans un communiqué publié lundi qu’il va avoir besoin de constituer des provisions supplémentaires d’un montant compris entre 1,2 et 1,8 milliard de livres au cours du troisième trimestre.

En conséquence, LGB a décidé de suspendre son programme de rachat d’actions qui devait s’élever à 1,75 milliard de livres.

Comme d’autres établissements, la banque a constaté un volume de plaintes bien supérieur à ce qu’elle avait prévu avant la date-limite du 29 août, qui avait été donnée aux Britanniques concernés par ce scandale pour se faire connaître auprès de leur établissement financier.

Dans la dernière ligne droite, Lloyds Banking Group a reçu entre 600.000 et 800.000 réclamations par semaine, bien plus que ce qu’elle avait anticipé.

Ce scandale des Payment Protection Insurance (PPI) remonte aux années 1990 quand plusieurs banques au Royaume-Uni ont commencé à vendre des assurances-crédit trompeuses en même temps que des produits bancaires classiques, comme des prêts ou des cartes de paiement.

Mais après une phase de souscription massive, il est apparu que certaines de ces assurances avaient été vendues sans que les clients en soient informés et que ces couvertures ne fonctionnaient pas toujours comme prévu lorsque les souscripteurs en avaient besoin.

L’ensemble des grandes banques britanniques sont touchées mais Lloyds Banking Group, très active dans la banque de détail, l’est tout particulièrement avec des provisions de plus de 20 milliards de livres au total à fin juin.

Ce scandale a été l’un des plus retentissants de ces vingt dernières années pour le secteur bancaire britannique qui a déjà dû payer 36 milliards de livres dans cette affaire depuis 2011 selon le régulateur financier britannique, la FCA (Financial Conduct Authority).

Une autre banque britannique, RBS, avait annoncé la semaine dernière des provisions supplémentaires comprises entre 600 et 900 millions de livres compte tenu du grand nombre de réclamations avant la date-limite.

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