Le Groupe VZ poursuit sa croissance

Communiqué, VZ

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Les produits d’exploitation du groupe dirigé par Matthias Reinhart se sont inscrits en hausse de 10,3% l’an dernier.

Le Groupe VZ a connu une hausse de 10,3% de son produit d’exploitation par rapport à l’année précédente, passant à 260,2 millions de francs. En raison d’une provision additionnelle de 5,2 millions de francs, le bénéfice net a enregistré une croissance de 3,2% en nette baisse, s’élevant à 86,8 millions de francs. Le CEO, Matthias Reinhart, s’attend à ce que cette année, le revenu et les bénéfices poursuivent leur croissance.

Par rapport à 2016, les produits d’exploitation du Groupe VZ se sont inscrits en hausse de 10,3%, passant de 235,9 à 260,2 millions de francs. Comme prévu, la croissance a légèrement ralenti au deuxième semestre. A 3,2%, le bénéfice net a enregistré une croissance en nette baisse pour s’établir à 86,8 millions de francs. Cela s’explique par une provision additionnelle de 5,2 millions de francs constituée en lien avec des taxes sur la valeur ajoutée, déjà communiquée en novembre. Ces coûts additionnels réduisent ponctuellement le bénéfice net.

Des marges toujours sous pression…

La pression sur les marges s’accroît depuis quelques années. En gestion de fortune, les mandats à frais de gestion forfaitaires sont de plus en plus prisés, ce qui se traduit par une baisse des produits issus des transactions. Les taux négatifs pèsent eux aussi sur les revenus. Au cours de l’exercice sous revue, la marge sur les actifs sous gestion s’est donc encore réduite.

… mais davantage de clients

La confiance dans les prestations du Groupe VZ se reflète aussi dans la hausse des actifs sous gestion, passés de 18,4 à 21,8 milliards de francs, soit un apport net d’argent frais de 2,3 milliards de francs. Les frais forfaitaires rendent la gestion de fortune calculable et transparente. Cette formule attractive permet au Groupe VZ d’acquérir de nouveaux clients et celui-ci est persuadé que cet afflux de nouveaux clients compensera la pression sur les marges sur le long terme. L’activité se développe aussi dans le domaine du conseil. Le débat autour du financement des institutions de prévoyance inquiète notamment beaucoup de clients et accroît leurs besoins de conseil.

Bilan solide et dividende en hausse

A 2,7 milliards de francs, la somme du bilan a enregistré une hausse de 11% par rapport au début de l’année. Le ratio de fonds propres et de fonds propres durs, respectivement à 17 et 30,4%, sont supérieurs à la moyenne du secteur. Le Conseil d’administration propose à l’Assemblée générale de verser un dividende de 4,35 francs par action (2016: 4,20 francs), maintenant sa politique de distribution d’environ 40 % du bénéfice aux actionnaires.

Perspectives

«L’élargissement de la clientèle et le gain en volume suggèrent que, malgré une baisse des marges, revenus et bénéfices devraient continuer à croître durant l’année en cours, à condition toutefois que les marchés financiers restent stables», déclare Matthias Reinhart, président de la direction générale. «Nous pensons que les coûts vont de nouveau augmenter au même rythme que les revenus, même si nous continuerons à investir dans la numérisation au cours des années à venir pour renforcer notre compétitivité.»