Lazard voit son bénéfice net divisé par presque deux en 2019

AWP

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Le chiffre d’affaires annuel de la banque d’affaires dirigée par Kenneth Jacobs a quant à lui reculé de 8% sur un an, à 2,5 milliards de dollars.

La banque franco-américaine Lazard a fait état jeudi d’un bénéfice net divisé par presque deux en 2019, dans un contexte d’érosion des revenus dans le conseil financier et la gestion d’actifs, ses deux coeurs de métier.

L’établissement a dégagé l’an passé un bénéfice net de 287 millions de dollars, contre 527 millions en 2018, a-t-il fait savoir dans un communiqué financier.

Comme beaucoup d’entreprises, Lazard retraite ce résultat pour en gommer diverses charges non directement liées à l’exploitation courante. Le bénéfice «ajusté» n’en affiche pas moins un repli de 30% sur un an.

Le chiffre d’affaires annuel de la banque a quant à lui reculé de 8% sur un an, à 2,5 milliards de dollars.

La banque signale toutefois avoir connu un quatrième trimestre «record», durant lequel il a engrangé un peu plus de 700 millions de dollars de recettes.

«Nous avons une forte dynamique en 2020. Les secteurs d’activité sont mieux orientés en 2020 qu’ils ne l’étaient en 2019», a assuré à l’AFP Kenneth Jacobs, patron mondial de Lazard, expliquant que «c’est vraiment la première moitié 2019 qui explique la sous-performance de l’ensemble de l’année» passée.

Durant les six premiers mois de 2019, la banque a notamment été pénalisée par un ralentissement du marché mondial des fusions-acquisitions ainsi que par un renchérissement du cours du dollar américain avec un effet «significatif» sur la valeur de nos actifs, a détaillé M. Jacobs.

Dans le détail, l’établissement a ainsi vu ses revenus fondre en 2019 de 10% dans le conseil financier, sous l’effet d’une baisse de l’activité en fusions-acquisitions.

En gestion d’actifs, les revenus ont reculé de 7%, sous l’effet notamment d’une baisse des commissions qu’il perçoit auprès de ses clients pour gérer leur argent.

Son volume d’actifs sous gestion a lui grimpé de 15% sur un an, pour atteindre 248 milliards de dollars au 31 décembre, porté par des hausses de valorisation sur les marchés et les changes ainsi que des entrées de capitaux pour un montant de 519 millions de dollars.

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