ING: départ du CFO à la suite d’une affaire de blanchiment

AWP

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Koos Timmermans va cesser d’exercer ses fonctions de directeur financier, de membre du conseil d’administration du groupe ING et va quitter l’entreprise.

La banque néerlandaise ING a démis mardi de ses fonctions son directeur financier Koos Timmermans, à la suite du scandale de blanchiment d’argent de la part de certains de ses clients.

«Koos Timmermans va cesser d’exercer ses fonctions de directeur financier, de membre du conseil d’administration du groupe ING et va quitter l’entreprise» a précisé ING dans un communiqué.

«Sa démission fait suite à l’annonce de nouvelles mesures concernant les lacunes dans l’exécution des politiques de vigilance à l’égard des clients, pour empêcher la délinquance financière au sein d’ING» a indiqué le groupe basé à Amsterdam.

Koos Timmermans est le premier responsable à faire les frais de ce scandale, après l’annonce la semaine dernière d’un accord conclu avec les autorités néerlandaises, prévoyant le versement de 775 millions d’euros pour régler cette affaire d’usage frauduleux de ses comptes.

Le ministère public néerlandais, qui avait ouvert une enquête pénale en mars 2017 sur cette affaire, avait jugé ING coupable de «sérieux manquements dans la prévention du blanchiment d’argent».

Le parquet avait estimé que la banque n’avait «pas réussi à empêcher que des comptes bancaires appartenant à des clients d’ING aux Pays-Bas soient utilisés pour blanchir des centaines de millions d’euros entre 2010 et 2016».

L’affaire menace d’entamer sérieusement la réputation d’ING comme principale banque néerlandaise et a déclenché de nombreux appels à la démission de ses dirigeants.

Le très influent journal financier Het Financieele Dagblad a révélé lundi qu’Amsterdam envisageait d’abandonner ING comme sa banque de référence suite à ce scandale.

«Nous regrettons profondément les manquements constatés et prenons cette affaire très au sérieux» a déclaré Hans Wijers, qui préside le conseil de surveillance d’ING.

«Compte tenu de la gravité des faits et à la suite des nombreuses réactions des actionnaires depuis cette annonce... nous sommes arrivés à la conclusion qu’il était adéquat que les responsabilités soient prises au niveau du conseil d’administration» a complété Hans Wijers.

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