Deutsche Bank: objectif de rentabilité confirmé après un trimestre positif

AWP

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Pour l’année 2019, le ratio rapportant le résultat net aux capitaux propres (RoTE) devrait se situer à plus de 4% et devrait ensuite continuer à s’améliorer.

La première banque allemande Deutsche Bank a confirmé vendredi son objectif de rentabilité annuelle de «4% au moins» après sa performance positive au premier trimestre dévoilée jeudi après l’abandon de son projet de fusion avec Commerzbank.

Pour l’année 2019, le ratio rapportant le résultat net aux capitaux propres (RoTE) devrait se situer à «plus de 4%» et «devrait ensuite continuer à s’améliorer», selon un communiqué de la banque, qui a ainsi confirmé ses ambitions affichées en début d’année.

De janvier à mars, soit le trimestre considéré d’ordinaire comme le plus fort de l’année, ce ratio de rentabilité ne s’est établi qu’à 1,3%, certes meilleur que le score de 0,9% affiché lors du trimestre correspondant en 2018.

La banque a cependant inscrit sur les trois premiers mois de l’année une charge de 604 millions d’euros correspondant à l’abondement annuel à un fonds en Allemagne pour parer au sauvetage de banques. Si elle avait étalé cette charge au cours des quatre trimestres de l’année, sa rentabilité nette aurait atteint 3,6% à fin mars, explique-t-elle.

L’établissement présidé par l’Allemand Christian Sewing reste néanmoins fragile avec un chiffre d’affaires de 6,4 milliards d’euros qui a reculé de 9% sur un an.

Sa principale division, la banque d’investissement, a vu ses recettes se contracter de 13%, à 3,3 milliards d’euros, surtout en raison du recul de ses opérations de marché sur actions et obligations. Dans la banque de détail, où la fusion avec la filiale Postbank se poursuit, elles ont reculé de 5% et de 4% dans la gestion d’actifs, mise partiellement en Bourse l’an dernier.

Comme indiqué jeudi, les charges ont quant à elles fondu de 9% sur un an à 5,9 milliards d’euros, la banque francfortoise récoltant le fruit de son vaste plan de restructuration de 2018 et le départ de plus de 6000 salariés.

«Notre discipline en matière de coûts nous a permis de compenser la baisse des revenus», a conclu Christian Sewing, attendu au tournant par les investisseurs pour poursuivre le redressement de la banque.

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