BlackRock dépasse les attentes

AWP

1 minute de lecture

Le bénéfice trimestriel bondit de 27% à plus d’un milliard de dollars. La croissance du groupe dirigé par Larry Fink est toutefois freinée par la volatilité.

Le gestionnaire d’actifs américain BlackRock est parvenu à surprendre agréablement les marchés au premier trimestre, en dépit de la forte volatilité sur les places financières qui a freiné sa croissance.

Le bénéfice net trimestriel a bondi de 26,8% à 1,09 milliard de dollars en dépit d’une hausse de 9,8% de ses coûts opérationnels, principalement grâce à un faible taux d’imposition comparé au premier trimestre 2017.

Ce résultat s’est traduit par un bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du nord, de 6,70 dollars contre 6,39 dollars attendus en moyenne par les analystes.

Le chiffre d’affaires a pour sa part augmenté de 15,9% à 3,6 milliards de dollars contre 3,4 milliards escomptés, tandis que la société gérait pour 6.317 milliards de dollars d’actifs au 31 mars, en hausse de 16,5%.

A Wall Street, le titre gagnait 1,49% à 557,93 dollars vers 12h10 GMT dans les échanges électroniques de pré-séance.

Côté mauvaises nouvelles, BlackRock a enregistré une chute de 47% à 54,6 milliards de dollars des entrées d’argent confié par les investisseurs souhaitant investir sur le long terme.

Les fonds indiciels (Exchange Traded Funds, ETF), qui suivent les évolutions d’un indice particulier sur le marché, principal moteur de croissance récent de BlackRock, a vu les apports nets plonger de 36,9% à 34,6 milliards de dollars.

D’après le CEO Larry Fink, la volatilité ayant secoué les marchés financiers à travers le globe lors des trois premiers mois de l’année a rendu les investisseurs prudents.

«Les investisseurs ont fait face à un bond de la volatilité sur les marchés durant le trimestre, alimenté par les craintes sur des politiques de libre-échange, une attention particulière sur les taux (d’intérêt) et l’inflation et les mauvaises informations entourant le secteur technologique», a résumé M. Fink, ajoutant que si l’année avait bien débuté, BlackRock a observé un «ralentissement» de l’activité en février et en mars.

Des investisseurs ont par exemple retiré leur argent des marchés actions et se sont rués sur les obligations, tandis que d’autres ont cédé des participations à des fonds d’investissement.